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Département des littératures de langue française
2104-3272
Sens public

1 – TITRE : Repenser la notion d’oeuvre littéraire : système réticulaire, théorie intermédiale et pensée de la matérialité du support

2 – DOMAINE DE LA RECHERCHE : (Exemples: époque, genre, mouvement, école)

3 – CORPUS :

Théories littéraires

Bonnet, Gilles. 2017. Pour une poétique numérique: littérature et internet. Paris: Hermann.

Clément, Jean. 2001. « La littérature au risque du numérique ». Document numérique 5 (1): 113‑34.

Genette, Gérard. 1991. Fiction et diction. Poétique. Paris: Seuil.

———. 1994. L’œuvre de l’art. Poétique. Paris: Seuil.

———. 1999. Figures IV. Poétique. Paris: Seuil.

Goodman, Nelson. 1968. Languages of Art: an Approach to a Theory of Symbols. Indianapolis: Bobbs-Merrill.

Ingarden, Roman. 1983. L’œuvre d’art littéraire. Lausanne: L’âge d’homme.

Manovich, L. 2001. The Language of New Media. Cambridge et London: MIT Press.

Margolis, Joseph. 1978. Art and Philosophy. New York: The Harvester Press.

Perec, G. 1985. Penser/Classer. Paris: Seuil.

Saemmer, Alexandra. 2007. Matières textuelles sur support numérique. Publications de l’Université de Saint-Étienne.

Todorov, Tzetan. 1978. Les genres du discours. Paris: Seuil.

———. 1987. La notion de littérature et autres essais. Paris: Seuil.

Wolterstorff, Nicolas. 1980. Works and Worlds of Art. Orford: Clarendon Press.

Oeuvres

Greenaway, Peter. The Pillow Book d’après Notes de chevet de Sei Shōnagon

Queneau, Raymond. Cent mille milliards de poèmes. 1961

Bon, François. Le Tiers-livre

Anne Savelli, Fenêtre open space, http://fenetresopenspace.blogspot.com/

Stéphanie Dord-Crouslé, Le projet desDossiers Bouvard et Pécuchet

Bruno Bureau, Le projet Hyperdonat

Marcello Vitali-Rosati, Le projet AP

4 – PROBLÈME : (Hypothèse de travail, objectifs)(maximum 1000 mots)

La relativement récente approche ontologique de la notion d’oeuvre littéraire - l’ouvrage d’Ingarden (1927 pour l’édition originale, 1983) inaugure une dynamique de réflexion sur l’essence de la notion l’œuvre littéraire - est indisociable dans les théories exprimées d’une idée d’ambiguïté : tantôt en tension entre idéalisme et réalisme (Ingarden 1983), entre postulat historique et postulat psychologique (Barthes 1963), entre immanence et transcendance (Genette 1994). Le ti esti de l’oeuvre littéraire, par les discords qui énervent le concept, résiste donc à la théorie. Cette résistance perdure et se retrouve dans les réflexions sur la littérature numérique, questionnant ainsi non seulement la légitimité de l’emploi de certaines appellations critiques, mais également leur cohérence logique dans l’espace de nouvelles écritures littéraires.

Avec l’affaiblissement de la dimension auratique d’abord puis avec l’émergence des environnements numériques, la notion d’oeuvre littéraire semble perdre ses signes distinctifs institutionnalisés (Clément 2001), ses principes définitionnels - statut (Mouralis et Mangeon 2011), instances (Genette 1994), strates (Ingarden 1983) -, invitant à se questionner sur les possibilités d’une nouvelle poétique (le concept d’hyper oeuvre, Bonnet 2017). En tant qu’espace d’expressions et d’expérimentations de l’écriture littéraire, le lieu numérique forme par la modularité, la variabilité et l’évolutivité de son cadre d’inscription des contenus (Manovich 2001) des objets littéraires uniques et inédits, pouvant apparaître comme des agents singuliers du désordre et de la diffraction (Audet 2011). Face à de tels phénomènes, la définition de l’oeuvre littéraire - telle qu’énoncée par Genette, qui, à la suite des travaux de Goodman et d’Ingarden forme ce qu’il nomme « une ontologie de l’oeuvre littéraire entre principe d’immanence et de transcendance » (1994) - ne parvient pas à inclure les nouveaux objets de la littérature. Héritée d’une conception dix-neuvièmiste de l’art d’écrire, la structure de l’oeuvre littéraire genettienne perd de son pouvoir cohésif face aux créations littéraires des nouveaux médias et supports numériques, et accuse ainsi une séparation entre littérature post-numérique et littérature numérique (appellation d’ailleurs en question (Vitali-Rosati 2015)).

Reprenant la distinction de Goodman entre les arts autographiques et allographiques (1968), Genette définit la littérature comme un art allographique dans la mesure où son objet principal (ce qu’il désigne comme le texte) est de nature idéale et ne peut se concevoir que par réduction de ses manifestations matérielles. Cette définition rencontre déjà une résistance dans le cas de l’oeuvre orale, celle des aèdes et griots, caractérisée par l’absence d’identité stricte d’une performance (Todorov 1987). Si l’essence de l’oeuvre littéraire relève selon Genette d’une immanence idéale - elle peut être reproduite en un nombre illimité d’exemplaires tous valables (Wolterstorff 1980) -, le critique distingue trois modes d’existence de type transcendant (1994, 300‑325) : l’exclusivité (l’oeuvre littéraire existe en une seule version, les autres transcriptions constituent alors des versions non-opérales1 (Margolis 1978)) ; la finalité (l’oeuvre littéraire constitue la version définitive, les versions précédentes sont des esquisses préparatoires) ; la pluralité (l’oeuvre littéraire existe en transcriptions homonymes et distinctes). Dans ce système ontologique, quelque peu exclusif dans la mesure où l’oeuvre est majoritairement définie par une version unique, des conceptions littéraires récentes, abolissant certains états de la littérature notamment par la réémergence des variantes, la volonté d’une ouverture et le caractère aléatoire, ne trouvent pas leurs structures et raisons d’être.

Des projets littéraires numériques tels qu’Aftermoon, a story de Michael Joyce, démonstration hypertextuelle à la narration alternative considérée comme l’un des premiers travaux de l’hypertexte de fiction, dépassent les modes d’existence genettiens notamment par une diffraction du contenu et une réflexion sur le support, en tant que matérialité active dans la constitution d’une oeuvre. La perspective genettienne, héritée d’une idéalité esthétique de l’oeuvre littéraire (Ingarden 1983), fait une abstraction de la notion, et ne prend alors pas sufisamment en compte la matérialité du support. Cet état de fait, la dimension discriminatoire de la définition actuelle de l’oeuvre littéraire - induisant une distinction entre un groupe littéraire et un groupe non-littéraire - amène certains auteurs du numérique tel que François Bon à prononcer la notion comme obsolète (Bon, François 2003). Il semble ainsi nécessaire de repenser la définition de l’oeuvre littéraire dans une perspective d’inclusion des nouvelles écritures, soit d’adapter le système genettien aux réalités littéraires numériques.

Afin de répondre à la question ontologique de l’oeuvre littéraire, il s’agit de penser une structure opérale opérationnelle en préservant l’impossible clôture de l’oeuvre littéraire (Fraisse et Mouralis 2001) ainsi que sa potentialité scriptible (Barthes 2002), refusant une perspective texto-centrée et la solution de l’idéalité. Mon hypothèse de recherche est de penser l’oeuvre littéraire comme une structure en réseau, sans hiérarchie linéaire, soit sans subordination versionelle - philologique - ou temporelle, afin de restituer une pensée du support comme principe actif dans l’établissement d’une dynamique ontologique. L’oeuvre littéraire se manifesterait donc en tant que réseau de relations ou de correspondances (Saemmer 2007) entre les objets médiatiques qui la composent (McLuhan 1964). Cette perspective d’étude permet d’affirmer, non plus un cloisonnement de la notion, mais son ouverture intermédiale, entre différents supports, donc entre différentes matérialités, et versions.

5 – MÉTHODE : (rapport avec les recherches déjà faites et la documentation existante; sources théoriques et originalité de la démarche)

Pour répondre à mes questions de recherche, pour repenser un système ontologique de l’oeuvre littéraire, je fonderai ma réflexion sur la pensée structuraliste de Genette, l’ouvrant à la modernité et aux réalités numériques de la littérature, par les théories intermédiales et les réflexions sur la matérialité du support. Ce mouvement conceptuel sera rendu possible par l’étude d’oeuvres concretes, les oeuvres de mon corpus, qui permettront d’observer les phénomènes d’interaction ou de résistance, les processus de questionnements et de références entre oeuvres et théories.

Les théories de l’intermédialité - comprise comme herméneutique des supports - me permet de recentrer l’attention sur la notion de matérialité du support, questionnant ainsi l’approche ontologique en réfutant une perspective texto-centrée selon laquelle l’oeuvre littéraire est « un objet verbal et écrit » (Genette 1994). La pensée intermédiale présente cette spécificité de proposer une réflexion, non plus sur des contenus, mais sur des relations, dans la mesure où, révoquant la distinction faîte entre fond et forme, s’intéresse au support en tant que tel (McLuhan 1964). Considérer qu’un contenu ne peut exister sans support d’inscription permet de penser le support comme un agent actif dans la création littéraire, donc s’inscrivant dans la dynamique ontologique (Christin 1995). Il s’agit de mener une étude des relation (ou “effets de relation” (Audet 2011)) entre objets médiatiques, matériaux permettant de véritablement répondre, à mon sens, à la question ontologique de l’oeuvre littéraire. Cette pensée de la matérialité du support rejoint notamment la théorie d’Anne-Marie Christin sur la matérialité de l’écriture, concevant comme indissociable de son support.

Mon corpus se compose d’oeuvres qui s’inscrivent dans une démarche intermédiale ou qui correspondent par certains aspects à une pensée intermédiale en ce qu’elles questionnent la relation au support, repensant et exploitant sa matière afin de remettre en cause une idéalité de l’oeuvre littéraire. Le choix d’une hétérogénéité des éléments de ce corpus a été fait dans l’objectif de cerner les différentes possibilités et manifestations de l’oeuvre littéraire, mais également d’éprouver le système genettien sur plusieurs objets, de le confronter à différents supports, de l’inscrire dans différents temps d’écriture. C’est pour cette raison qu’il ne s’agit pas d’étudier uniquement des oeuvres liées au support numérique : cet objet artistique combinatoire qu’est Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau résiste déjà à l’ontologie genettienne en ce qu’il remet en question, et même abolit la perspective texto-centrée (concevant l’oeuvre littéraire comme un texte statique), se proposant ainsi comme un hypertexte avant le numérique (Souchier 2007; Jeanneret et Souchier 2005). Opposée à la notion héritée de la culture imprimée de l’oeuvre fermée, la notion récente d’oeuvre dynamique (Audet 2011) semble s’accorder avec les profils des oeuvres du corpus : l’oeuvre-projet le Tiers Livre de François Bon et son abondance (3 000 articles depuis sa mise en ligne) et son antéchronologie aléatoire (Audet 2011) ; le blogue Fenêtre open space d’Anne Savelli et son organisation par ramification de supports (support papier, audio, vidéo) participant d’une dynamique éditoriale intermédiale. Au-delà d’une perspective de création, les projets d’édition numérique scientifique d’oeuvres déjà parues (sous format papier principalement) posent la question de la transmédiation ou celui de la remédiation : le projet de Stéphanie Dord-Crouslé, Les Dossiers Bouvard et Pécuchet propose à l’usage de d’éditer son propre volume de l’oeuvre inachevée de Flaubert ; le projet Hyperdonat de Bruno Bureau vise à rassembler trois niveaux d’écritures (texte, commentaires, commentaires des commentaires) des Commentaires de Donat aux Comédies de Térence ; le projet Anthologie Palatine de Marcello Vitali-Rosati consiste à penser cette collection d’épigrammes grecques en terme d’édition collaborative et de participation d’association référentielle. Oeuvre apparement la plus écarté du domaine littéraire au sein de mon corpus, The Pillow Book - l’adaptation cinématographique de Peter Brook de l’ouvrage Notes de chevet de Sei Shōnagon, collections de notes et impressions sur le vif de l’auteur - questionne le geste d’inscription et de disposition du littéraire dans des lieux étrangers au littéraire par les divisions ou superpositions au sein d’un même espace de plusieurs supports poétiques : la peau, l’écran, la photographie.

Repenser l’oeuvre littéraire, non plus en terme de critique et théorie littéraire ou esthétique mais par des théories intermédiales, permettra de considérer l’oeuvre littéraire non plus comme le résultat d’un processus antérieur et complété (culture de l’imprimé), mais en terme de mouvement de relation (culture du numérique), et en ceci contribuera à la théorie littéraire.

6 – BIBLIOGRAPHIE : (maximum 5-6 pages)

Genette, Gérard. 1991. Fiction et diction. Poétique. Paris: Seuil.

Clément, Jean. 2001. « La littérature au risque du numérique ». Document numérique 5 (1) : 113‑34.

Bon, François. 2011. « Après le livre ». Publie.net. En ligne : http://www.publie.net/fr/ebook/9782814504103/après-le-livre.

———. 2007. « L’écran et le livre ». Le Tiers Livre. En ligne : http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article253.

———. 2010. « Le livre est ce qui supporte l’écriture ». Le Tiers Livre. En ligne : http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article2024.

Aarseth, Espen. 1997. Cybertext : Perspectives on Ergodic Literature. Baltimore: The Johns Hopkins University Press.

Audet, René. 2010. « Roman éclaté ou diffraction narrative et textuelle ? Repères méthodologiques pour une poétique comparée ». Voix et images 26 (1) : 13-26.

Joyce, Michael. 1991. « Notes Toward an Unwritten Non-Linear Electronic Text, “The Ends of Print Culture” ». Postmodern Culture 2 (1). En ligne : http://muse.jhu.edu/journals/postmodern_culture/v002/2.1joyce.html.

Hayles, N. Katherine. 2008. Electronic Literature : New Horizons for the Literary. Notre Dame: University of Notre Dame Press.

Joyce, Michael. Aftermoon, a story

Barthes, Roland. 1963. « Histoire ou littérature ? ». Sur Racine . Paris: Seuil.

———. 2002. Œuvres complètes (3) : 1974-1980. Paris: Seuil.

Bon, François et Thierry Hesse. 2003. « Pas besoin de la notion d’oeuvre. Entretien pour la revue l’Animal ». Le Tiers Livre. En ligne : http://www.tierslivre.net/spip/IMG/pdf/FBTH_Animal.rtf.pdf.

Saemmer, Alexandra. 2007. « Littératures numériques : tendances, perspectives, outils d’analyse ». Études françai 43 (3) : 111-131.

Saemmer, Alexandra. « Tumulte en ligne. L’écriture numérique de François Bon : figures d’interface, figures de dispositif », dans D. Viart et J.-B. Vray (dir.), François Bon, éclats de réalité, Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, coll. « Lire au présent » : 249-267.

DeJonckheere, Philippe. 1999. « Pola journal ». Désordre. En ligne : http://www.desordre.net/photographie/polaroid/pola_journal/pola_journal.html.

DeJonckheere, Philippe. 2009. « Désordre, plan » [le titre est variable selon les chargements de la page] ». Désordre. En ligne : http://www.desordre.net/plan.htm.

DeJonckheere, Philippe. 2010a. « Le bloc-notes du désordre ». Désordre. En ligne : http://www.desordre.net/blog/.

Kane, Oumar. 2016. « Marshall McLuhan et la théorie médiatique : genèse, pertinence et limites d’une contribution contestée », tic&société 10 (1). En ligne : http://journals.openedition.org/ticetsociete/2043 ; DOI : 10.4000/ticetsociete.2043.

Notes et références

Audet, Simon, René ; Brousseau. 2011. « Pour une poétique de la diffraction de l’oeuvre littéraire numérique : L’archive, le texte et l’oeuvre à l’estompe ». Protée 39 (1). Département des arts et lettres - Université du Québec à Chicoutimi:9‑22. https://doi.org/https://doi.org/10.7202/1006723ar.
Barthes, Roland. 1963. « Histoire ou littérature ? ». In Sur Racine, 147‑67. Paris: Seuil.
Barthes, Roland. 2002. Œuvres complètes, tome III : 1974-1980. Paris: Seuil.
Bon, François, Hesse, Thierry. 2003. « Pas besoin de la notion d’oeuvre, entretien pour la revue Animal ». Tiers Livre. http://www.tierslivre.net/spip/IMG/pdf/FBTH_Animal.rtf.pdf.
Bonnet, Gilles. 2017. Pour une poétique numérique: littérature et internet. Paris: Hermann.
Christin, Anne-Marie. 1995. L’image écrite, ou, La déraison graphique. Idées et recherches. Paris: Flammarion.
Citton, Yves. 2012. Gestes d’humanités. Anthropologie sauvage de nos expériences esthétiques. « Le temps des idées ». Paris: Armand Colin.
Clément, Jean. 2001. « La littérature au risque du numérique ». Document numérique 5 (1):113‑34.
Compagnon, Antoine. 1998. Le démon de la théorie. Paris: Seuil.
Fraisse, Emmanuel, et Bernard Mouralis. 2001. Questions générales de littérature. Points essais. Paris: Seuil.
Genette, Gérard. 1991. Fiction et diction. Poétique. Paris: Seuil.
Genette, Gérard. 1994. L’œuvre de l’art. Poétique. Paris: Seuil.
Genette, Gérard. 1999. Figures IV. Poétique. Paris: Seuil.
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Jeanneret, Yves, et Emmanuël Souchier. 2005. « L’énonciation éditoriale dans les écrits d’écran ». Communication & Langages 145 (1). Armand Colin:3‑15. https://doi.org/10.3406/colan.2005.3351.
Manovich, Lev. 2001. The language of new media. Leonardo. Cambridge, Mass.: MIT Press.
Margolis, Joseph. 1978. Art and Philosophy. New York: The Harvester Press.
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Todorov, Tzetan. 1978. Les genres du discours. Paris: Seuil.
Todorov, Tzetan. 1987. La notion de littérature et autres essais. Paris: Seuil.
Urmson, James Opie. 1957. « What makes a situation aesthetic? ». Aristotelian Society Supplementary 31 (1):75‑106.
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Whitehead, Alfred North. 1985. Symbolism, its meaning and effect: Barbour-Page lectures, University of Virginia, 1927. New York: Fordham University Press.
Wolterstorff, Nicolas. 1980. Works and Worlds of Art. Orford: Clarendon Press.

  1. Terme genettien construit à partir du terme latin opus, oeuvre.↩︎