Des haïkus au féminin : essai d’essai
Christine Boutevin

Départ en retraite –
du bouquet de fleurs s’échappent
des rires d’enfants1
Sandrine Waronski

Dans ma bibliothèque intérieure, trois noms de femmes poétesses japonaises reviennent (Yse, Murasaki Shikibu et Sei Shônagon2) dont deux découvertes au cours de mes études universitaires. Depuis ce temps, les autrices nipponnes me suivent et plus particulièrement Sei Shônagon, passée maître dans l’art de la liste, avec ses Notes de chevet, une source inépuisable pour qui fait pratiquer l’écriture créative en atelier.

Mars 2020, le haïku a envahi les étagères de mon bureau dès le début de la pandémie. Il est presque devenu une obsession : écrire, lire des haïkus, enseigner (avec) les haïkus, parce que penser en haïku c’est faire pleinement partie du monde tant cette forme a connu d’adaptations, d’extensions, d’acclimatations, au-delà des frontières du Pays du Soleil levant.

Une chance pour moi, depuis plus d’un siècle, en France, les haïkus japonais donnent lieu à des traductions dans des anthologies parfois bilingues qui ont fait date, comme celle de Maurice Coyaud en 1978, Fourmis sans ombre : le livre du haïku, une « anthologie-promenade » (1978), ou, la même année, celle de Roger Munier chez Fayard. Il faut malgré tout noter la quasi absence de femmes haïjins3 durant des décennies de publication. Si les maîtres nippons ont été traduits dès l’ouverture du Japon au monde occidental, leurs homologues féminins sont longtemps restés invisibles. Pourtant de retour de voyage, Paul-Louis Couchoud avait rédigé en 1906 un essai sur les « Épigrammes lyriques du Japon », dans lequel il citait la poétesse, Chiyo-ni, l’un des plus grands noms d’autrices de haïkus du XVIIIe siècle. Alors pourquoi, malgré une thèse consacrée à cette femme en (1936), dans laquelle plusieurs centaines de poèmes ont été traduits en langue française et transcrits phonétiquement en version japonaise, son œuvre est-elle restée si longtemps inaccessible au grand public ?

De fait, sur le chemin des poètes du haïku, les femmes sont demeurées au mieux discrètes, au pire cachées derrière l’ombre des monuments nationaux, Bashô, Ryôkan, Issa, présents dans toutes les anthologies, y compris en littérature de jeunesse (Bossi 2021; Boutevin 2021) : que l’éditeur sélectionne quelques-uns de leurs haïkus comme dans l’album Dada, consacré à La poésie japonaise (Hardi 2005), propose une délicate mise en images de vingt poèmes d’un seul auteur comme dans Saison d’Issa (Kobayashi et Doho 2017), consacre un volume de sa collection à un poète, Ryôkan, (Ryōkan, Zaü, et Titus-Carmel 2010) ou accueille deux artistes, Frédéric Clément et Françoise Kérisel pour un véritable album-poème (Boutevin 2018), Bashô, le fou de poésie (Kérisel et Clément 2009).

Me voici donc partie à la recherche de femmes poétesses japonaises afin de les mettre en lumière (un peu militant, me direz-vous ?) et pourquoi pas de donner envie de découvrir un corpus nouveau à l’heure où l’égalité filles-garçons est devenue l’une des priorités du ministère de l’Éducation nationale. Je me positionne donc en tant que sujet chercheure (Florey et Cordonier 2019), volontairement désireuse de faire partager une passion, un rêve, un horizon de lectrice.

Au départ, le parcours dans les jardins des fleurs classiques ne me permet pas de cueillir des haïkus de femmes. Finalement il faut prendre une autre route, rechercher parmi les éditions spécialisées Moundarren et Pippa. Et soudain me réjouir de rencontrer Chiyo-ni, bonzesse au jardin nu (2005) et Chiyo-Ni : une femme éprise de poésie (2017).

Dans ces nouveaux recueils, je rencontre alors une poétesse libre. Certes, Chiyo-ni s’inscrit dans le haïku (alors appelé haïkaï) tel que l’a défini Bashô au XVIIe siècle avec les normes du mot de saison, de la césure, des 17 syllabes (5/7/5) et avec l’esprit du haïkaï : « modestie et conscience de la nature éphémère de toute chose, amour des choses simples et attention à leur beauté cachée, une certaine légèreté pour éviter la gravité » (2017, 11). Cependant, la plume de cette autrice dessine d’autres motifs. Je partage par exemple cette envie d’abandonner les attributs féminins, maquillage et kimono :

*4 Oublié
le rouge à lèvres
Boire à la source5

* On se sent belle
mais qu’est-ce qu’on est transie !
Nouvelle tenue d’été

Loin d’elle les revendications féministes, mais la conscience d’une liberté restreinte due à son sexe :

* Si j’étais un homme
dans la montagne en fleurs
je passerais la nuit

deux–trois jours durant
il sera mal ajusté au corps
le kimono doublé6

Ce corps, justement, est très présent, sensuel et désirable :

* Fraîcheur
Le bas de ma robe soulevé par le vent
Dans le bosquet de bambous

Et la poétesse a la poésie pour liberté :

* Chemin faisant
j’ai chanté ici et là
comme le coucou

première neige
ce que j’écris s’efface
ce que j’écris s’efface

Parce que dans son siècle, le statut de religieuse qu’elle a choisi lui permet de voyager, Chiyo-ni parcourt les sentiers comme son modèle Bashô :

pour mes notes de voyage
mon pinceau aussi je trempe
dans l’eau de la source

C’est bien là sa liberté d’artiste qui s’exprime. « [S]ur le chemin, elle visita çà et là des poètes, tout en étant plus ou moins bien reçue d’ailleurs, car elle sortait des normes féminines de l’époque tant par sa vie que par sa tenue (…) elle sut s’imposer, par sa culture et son esprit de la répartie, dans un monde littéraire très masculin » mentionne Monique Leroux Serres dans l’introduction des éditions Pippa (2017, 8).

Au bout de cette route principale, tracée par Chiyo-ni, la poétesse devenue religieuse bouddhiste, j’entre dans l’enclos des autrices nipponnes, grâce à la première anthologie de haïkus féminins traduits en français par Dominique Chipot et Makoto Kemmoku, intitulée Du rouge aux lèvres, haïjins japonaises (2008), près d’un siècle après la publication de Paul-Louis Couchoud. Dans leur introduction, les deux auteurs du florilège indiquent : « Aujourd’hui, beaucoup de femmes japonaises, spécialistes ou amateurs, composent quotidiennement des haïkus, et certaines, suivant les exemples de Kazuko Nishimura, ne se soucient ni de leurs maîtres ni du système de la société du haïku. » (2008, 11‑12)

Pour ma part, je les vois tout d’abord accompagnées de leurs enfants :

Battant des cils
mon enfant ressasse son rêve brisé.
Aube printanière
Hisajo Sugita

Oubliant complètement
mon époux et mes enfants,
je reste les mains dans les poches
Teijo Nakamura

Ces autrices ont parfois participé à la revue Hototogisu (traduction Le coucou), fondée en 1897 par Shiki, revue qui a donné une certaine visibilité à des voix féminines, un espace laissant paraître leur chevelure, par exemple :

Clair de lune.
Sur une chaise en rotin
j’attends que mes cheveux sèchent.
Hisajo Sugita

Des coquelicots fleurissent.
Tristesse
jusqu’à la pointe des cheveux.
Takako Hashimoto

Takako Hashimoto, nous dit Dominique Chipot, est « considérée comme le plus grand génie de haïku moderne du Japon » (2008, 60). Et d’autres avec elle évoquent aussi le corps féminin paré, attirant, toujours contraint :

Léger kimono d’été.
La lune effleure ma peau
au travers
Hisajo Sugita

J’ôte mon kimono
après la visite aux fleurs de cerisier.
Que de liens  !
Hisajo Sugita

Je ne peux m’empêcher de sourire avec ces poétesses lorsqu’elles portent un regard amusé sur certains détails :

Gerçures
Mon enfant, qui veut du riz,
grimace comme un singe.
Hideno Ishibashi

Premiers jours d’été.
Les aisselles poilues
d’une jeune ouvrière.
Hideno Ishibashi

Ma belle-mère est morte.
Ses grands pieds
dépassent de la couverture.
Aya Shôbu

Dominique Chipot, très sensible aux voix poétiques féminines, reconnaît le fait que :

[Que] Chigestu et Chyo-ni aient pu se hisser, à l’époque d’Edo, au rang de poétesse confère un caractère exceptionnel à leurs haïkus. Shizunojo Takeshita et Hisajo Sugita ont également eu beaucoup de peine à faire entendre leur poésie dans ce monde d’hommes du haïku d’avant-guerre. (2008, 11)

Me voici arrivée à la sortie de cet enclos de fleurs et je me sens transformée à l’écoute de ces voix autres et si proches. Alors scruter, épier, guetter toujours les éditions et tout à coup découvrir les femmes haïjins francophones du XXIe siècle : Regards de femmes (Belleau 2008), Secrets de femmes (Duteil 2018), et japonaises qui disent le monde d’aujourd’hui et tissent des liens avec la France. En fait, dans ma bibliothèque, je retrouve tout d’abord un recueil entièrement consacré à une autrice contemporaine, Madoka Mayuzumi (Haïkus du temps présent, (2012)), invitée de la Maison du Japon en 2008 à Paris, au festival du haïku à Lyon en 2010, et qui, en 1994, « a fondé l’association de haïku des femmes » (Kenmoku et Chipot 2008, 242). Mais je le relis autrement. De thèmes nouveaux m’apparaissent : l’amour et le monde contemporain :

Un de ces militaires en uniforme
est une jeune fille –
alouettes d’été7

Il caresse à regret
sa planche de surf éraflé
l’été s’achève

Nous nous embrassons –
les tournesols
se détournent

Épaule contre épaule
le long de la Seine
pensées automnales

Là, les routes de nos deux pays se rejoignent dans la langue, dans l’imaginaire, dans l’art. C’est grâce à Thierry Cazals, un poète qui écrit aussi pour les enfants, dont j’ai lu, il y a presque vingt ans, l’adorable Petit cul tout blanc du lièvre (Cazals et Zaü 2003) et récemment l’ouvrage pédagogique si créatif, Des haïkus pleins les poches (Cazals 2019), que je me mets à fréquenter Niji Fuyuno, autrice et traductrice de ses propres poèmes :

Shika no kage koki Kono kuni o tsuyu shira zu

Je ne sais rien de ce pays
Où les cerfs jettent
Des ombres denses

Pô no machi made mafurâ o gurugurumaki

Jusqu’à Pau
L’écharpe
Enroulée tellement de fois

J’apprends qu’un des haïkus de cette Japonaise a longtemps été projeté sur le mur de la station de métro de Saint-Germain-des-Prés :

Minasoko no kusa ni yobare nu haru matsuri

Fête de printemps
Du fond de l’eau
Les herbes m’appellent

Ces vers ont touché Thierry Cazals, ami du couple, qui lui a consacré une anthologie suivie d’un essai très personnel (2012) :

Ce poème évoque le printemps, saison du renouveau et du recommencement, mais d’une manière totalement inhabituelle… Pas de cerisiers en fleurs, pas d’insectes butinant de jeunes fleurs, pas de nuages roses dans l’eau du ciel…
À traverser ces vers énigmatiques, résonne un appel mystérieux venu du fond de l’eau, du fond de la mémoire, du fond de l’éternité verdoyante. (Fuyuno et Yotsuya 2012, 176)

Moi qui suis allée au Japon à trois reprises, j’y entends le vacarme du matsuri, la « fête du printemps » entraînant son lot d’hommes et de femmes grisés sous les sakura, les cerisiers en fleurs, et les voix des déesses shintoïstes qui s’entrelacent avec celles de nos sirènes occidentales.

Arrivée à ce carrefour, je me dis : faisons entrer les haïkus de femmes à l’école, ouvrons les corpus aux écritures féminines venues du Pays du Soleil levant. Et juste au moment où j’écris cela, je lis le manifeste de René Maublanc, « le haï-kaï au lycée » publié en 1920. Un siècle déjà que ce professeur de philosophie militait pour l’introduction de cette forme dans les classes. Alors, je souris, car rapportant l’expérience d’un confrère qui tenta ce que nous n’appelions pas encore des écritures créatives, il transcrit 7 haïkus d’élèves, des jeunes filles de douze à quinze ans. Les premières traces des adaptations du petit poème japonais en langue française à l’école seraient-elles féminines ?

Moi-même, dans les pas de René Maublanc, sans le savoir au début de ma pratique, j’engage chaque année mes étudiantes (les garçons ne sont pas très nombreux dans la formation des professeurs des écoles) à s’initier à la lecture et à l’écriture des haïkus, hors de toute intention de militer pour la reconnaissance des femmes autrices. Et pourtant… comment ne pas penser, à la lecture de ces haïkus d’Inès, reçus en recueil en juin 2021, que cette jeune fille de 18 ans a trouvé là un espace d’expression au sein duquel les tensions contemporaines et les combats pour l’égalité entre les femmes et les hommes trouvent leur place8 :

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Je peux comprendre ce qui s’est joué lors de l’atelier d’écriture grâce au journal dans lequel Inès a noté, pas à pas, son processus de création : la découverte d’une « forme simple » accueillante :

[…] comme toute « forme simple », le haïku au sens où on l’entend aujourd’hui n’est pas une forme littéraire bien définie comme le haïku japonais qui comporte des règles rythmiques (17 mores réparties en 5–7–5), structurelles (deux parties distinguées par un kireji ou mot–césure), thématiques (emploi d’un kigo ou mot de saison) et esthétiques (voir les principes sabi , karima, fueki et ryûkô, etc., utilisés par Bashô), mais il est d’abord et essentiellement défini par sa brièveté. (Détrie et Chipot 2019, 11)

Brièveté et simplicité ne signifient pas manque d’exigences : dans sa phase de production créative (Gosselin et al. 1998), Inès explique : « Cela a parfois été une contrainte. En effet les premiers vers sont composés de cinq syllabes le mot “femme” en faisant deux, je devais trouver directement des mots accrocheurs pour le lecteur : “harcelé”, “surdiplômé”… plongent directement le lecteur dans le poème. »

Cette étudiante pense aussi à la maternité et tout à coup je me souviens que la relation entre mère et enfant faisait partie des thématiques propres aux haïjins nipponnes. À l’orée des sections consacrées à Chigetsu, disciple de Bashô et à Chiyo-ni, dans leur anthologie dédiée aux poétesses japonaises, Dominique Chipot et Makoto Kemmoku choisissent cette thématique :

Sur la pointe des pieds,
mon fils m’invite à regarder la lune,
la montrant du doigt
Chigetsu

Les shôji9 sont froids.
Mon enfant n’est plus là
pour les déchirer
Chiyo-ni

Les haïjins contemporaines, quant à elles, ancrent la relation mère-enfant dans le corps des femmes, encore :

Enceinte,
les nausées m’étouffent–
Vent des moissons.
Minako Tsuji10

Quant à Inès :

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Tout juste sortie du lycée et de l’adolescence, dans son écrit réflexif, elle m’explique la forme qu’elle a tracée en regard de ce haïku : « Pour la femme assumée, je décide de la placer dans une coupe de cocktail. En effet, c’est un clin d’œil aux pressions sociales que subissent les femmes à l’approche de la trentaine et qui ne ressentent pas forcément un désir de maternité ». Lucidité, teintée d’humour par le dessin.

Ainsi dans mon parcours, mois après mois, semaine après semaine, je vais de surprise en surprise pour cet essai d’essai d’une écriture créative subjective dans un espace dédié à la recherche en didactique de la littérature : lors du premier colloque consacré au haïku en France en 1989, un concours national avait été lancé. Le magazine OKAPI a publié 150 haïkus dont les 28 de la sélection finale sont reproduits dans les Actes réunis par André Delteil. Claude Raison, alors rédacteur en chef de ce magazine, remarque dans sa présentation : « les filles écrivent beaucoup plus que les garçons » (1991, 61). Une autre rencontre, encore, pour ne pas finir, l’album pour la jeunesse que les éditions Talents hauts, engagées dans la défense contre les discriminations subies par femmes, a publié en 2018 : Les haïkus de Leira. Des élèves de CP-CE1 ont écrit un haïbun, récit mêlant prose et haïkus, dans lequel il est question d’une petite Japonaise raillée par ses camarades, car elle rêve de devenir haïjin, un métier qui n’est pas fait pour les femmes…

Finalement, qu’est-ce qu’un haïku aujourd’hui ? Si le champ littéraire est vaste et difficile à cerner, comme le note Dominique Chipot (2021) dans son dernier essai – l’été dernier, je me suis réjouie de voir qu’il y donnait une vraie place aux haïkus féminins – une chose est sûre, il est écrit par des femmes, au Japon comme en France, dans les revues spécialisées comme chez les éditeurs (Chipot 2018), qu’elles soient reconnues ou amateures (Akiba 2020), adultes ou enfants.

Références bibliographiques

Akiba, Minami. 2020. « Le haïku au Japon est-il une activité d’amateurs ? ». Nouvelle revue d’esthétique n°25 (1):45. https://doi.org/10.3917/nre.025.0045.
Belleau, Janick. 2008. Regards de femmes: haïkus francophones. Lyon Montréal (Québec): AF Adage.
Bossi, Magali. 2019. « Haïku et pédagogie : le cas René Maublanc (1927) ». Transpositio. http://www.transpositio.org/articles/view/haiku-et-pedagogie-le-cas-rene-maublanc-1927.
Bossi, Magali. 2021. « Écris-moi un haïku ! Vulgarisation d’une forme fixe dans la littérature jeunesse ». TRANS-, nᵒ 26 (mars). https://doi.org/10.4000/trans.6018.
Boutevin, Christine. 2018. Livres de poème(s) et poème(s) en livres pour la jeunesse aujourd’hui. Presses Universitaires de Bordeaux. https://doi.org/10.4000/books.pub.33513.
Boutevin, Christine. 2021. « Vigueur du haïku dans la poésie pour l’enfance et la jeunesse : adaptation et/ou effets d’une scolarisation ?: ». Le français aujourd’hui N° 213 (2):31‑40. https://doi.org/10.3917/lfa.213.0031.
Cazals, Thierry. 2019. Des haïkus plein les poches. Uccle (Belgique): Cotcotcot éditions.
Cazals, Thierry, et Zaü. 2003. Le petit cul tout blanc du lièvre. Urville-Nacqueville (Manche): Motus.
Chipot, Dominique. 2016. Un souffle poétique du Japon sur nos écrits: actes du colloque, 24 juin 2016, Lycée Henri-IV, Paris. Kolam. Paris: Pippa.
Chipot, Dominique. 2018. « La (sic) haïku aurait-elle un sexe ». Ploc ! La revue de haïku, nᵒ 73:8‑9.
Chipot, Dominique, et Anna Maria Riccobono. 2021. Le haïku en 17 clés. Kolam. Paris: Pippa.
Chiyo, Wingfun, Cheng, et Hervé Collet. 2005. Bonzesse au jardin nu: poèmes. Millemont: Moundarren.
Chiyo-ni, Grace Keiko, Monique Leroux Serres, et Clara Payot. 2017. Chiyo-Ni: une femme éprise de poésie. Éd. bilingue. Kolam. Paris: Pippa.
Costa, Violaine, et la classe gagnante du concours Lire égaux 2017. 2018. Les haïkus de Leira. Vincennes: Talents hauts.
Couchoud, Paul Louis. 2003. Le haïkaï: les épigrammes lyriques du Japon. Paris: Table ronde.
Coyaud, Maurice, éd. 1978. Fourmis sans ombre: le livre du haïku. Paris: Phébus.
Delteil, André, et Ecole d’art d’Aix-en-Provence, éd. 1991. Le Haiku et la forme brève en poésie française: actes du colloque du 2 décembre 1989, Ecole d’art d’Aix-en-Provence: avec des textes issus d’atelier d’écriture et de concours. Aix-en-Provence: Université de Provence, Service des publications.
Delteil, André, et École d’art d’Aix-en-Provence, éd. 2001. Le haiku et la forme brève en poésie française: actes du colloque du 2 décembre 1989, École d’art d’Aix-en-Provence: avec des textes issus d’atelier d’écriture et de concours. Nouv. éd. Aix-en-Provence: Publications de l’Université de Provence.
Détrie, Muriel, et Dominique Chipot, éd. 2019. Fécondité du haïku dans la création contemporaine: actes du colloque, 14 et 15 juin 2019, Université Sorbonne nouvelle Paris 3. Kolam. Paris: Pippa.
Duteil, Danièle, éd. 2018. Secrets de femmes. Collectif francophone de haïkus. Kolam. Paris: Pippa.
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Fuyuno, Niji, et Ryū Yotsuya. 2012. Les herbes m’appellent. Beauvais: Éditions l’Iroli.
Garde, Renée. 2012. Yse, poétesse et dame de cour. Arles: Éditions Philippe Picquier.
Gosselin, Pierre, Gérard Potvin, Jeanne-Marie Gingras, et Serge Murphy. 1998. « Une représentation de la dynamique de création pour le renouvellement des pratiques en éducation artistique ». Revue des sciences de l’éducation 24 (3):647‑66. https://doi.org/10.7202/031976ar.
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Kenmoku, Makoto, et Dominique Chipot, éd. 2008. Du rouge aux lèvres: Haïjins japonaises. Paris: la Table ronde.
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Ryōkan, Zaü, et Joan Titus-Carmel. 2010. Sous la lune poussent les haïkus. Petits géants du monde. Paris: Rue du monde.
Shōnagon, Sei, et André Beaujard. 2009. Notes de chevet. Connaissance de l’Orient 5. Paris: Gallimard Unesco.

  1. Duteil, D. (dir.) (2018). Secrets de femmes. Paris : Pippa, p. 60.↩︎

  2. Garde, R. (2012). Yse, poétesse et dame de cour. Arles : Picquier. Murasaki Shikibu est l’autrice du Genji Monogatari (Le Dit du Genji) un roman gigantesque écrit au Xe siècle. Sei Shônagon (2009). Notes de chevet. Paris : Gallimard.↩︎

  3. Poète ou poétesse de haïkus.↩︎

  4. Les haïkus précédés d’une * sont extraits de l’anthologie de Pippa et traduits par Grace Keiko et Monique Leroux Serres, les autres de celle de Moundarren et traduits par Wing fun Cheng et Hervé Collet.↩︎

  5. Dans l’ensemble de cet essai, je conserve la ponctuation choisie par l’éditeur.↩︎

  6. Les haïkus précédés d’une * sont extraits de l’anthologie de Moundarren, les autres de celle de Pippa.↩︎

  7. Les haïkus du recueil de Madoka Mayuzumi ont été traduits par Corinne Atlan.↩︎

  8. Je remercie Inès, étudiante en première année de licence à la faculté d’éducation de l’Université de Montpellier, en 2020-2021, de m’avoir donné l’autorisation de reproduire ses créations.↩︎

  9. Portes coulissantes en bois recouvertes de papier translucide.↩︎

  10. Prix des débutants de l’association de haïjins au Japon.↩︎