Compte-rendu Critique de Karine Abran
Département des littératures de langue française
2104-3272
Sens public

Introduction

L’édition numérique ne possède pas qu’un seul format, mais plusieurs. C’est ce que Fabrice Marcoux, enseignant au département des littératures de langue française de l’Université de Montréal, nous explique dans son article Chapitre 11. Le livrel et le format ePub sur les Presses de l’Université de Montréal. Comme nous l’invoque le titre de son article, l’enseignant parle des formats de l’édition numérique. Dans ce chapitre-ci, on essaie de donner une description du format du livre électronique, mais aussi de l’ePub. Cet article est alors séparé en sept « sous chapitres » différents.

Contenu

L’article débute avec une explication du chapitre. L’auteur nous dit ici :

Il ne serait pas possible de tracer un panorama complet des enjeux de l’édition numérique sans parler des formats qui tentent de reproduire le mode typique de circulation des contenus papier - le livre - en l’adaptant au support numérique. (s. d.)

On y apprend que pour Marcoux, le livre électronique est avant tout un fichier qu’on a formaté selon les standards qui ont été déterminés d’avance. Son introduction se finit en expliquant que ce chapitre essaiera de déterminer une description exacte de l’ePub.

Le premier « sous chapitre » est nommé Introduction au livre numérique. Il commence en nous donnant la définition, selon le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois, de ce qu’est un « livrel ». La suite du texte résume ce qu’est cette définition très générale étant donné qu’il existe plusieurs types de livrel. Le premier est le livrel « homothétique » qui est le plus répandu. Il est décrit comme une [^transposition à l’identique d’un livre en version papier en version numérique](s. d.). Il s’agit d’adapter un livre papier en version numérique. Le deuxième type est l’enrichi qui est décrit comme un format qui existe pour apporter un enrichissement au contenu, mais aussi à la mise en forme de l’ouvrage. Le troisième type est [^originairement numérique](s. d.), car il est créé par le numérique et pour lui. Le reste de cette section résume l’expansion du livrel sur le marché en 2003 ainsi qu’en 2010. Il conclut cette partie en introduisant le format ePub pour son prochain « chapitre ».

Le deuxième est appelé Historique de l’ePub. Il s’agit d’une continuité d’informations sur le format ePub. L’auteur explique ici la chronologie de l’ePub, il commence avec son ancêtre qui est apparu en 1996 pour finir avec la dernière version en 2013. Ainsi, on apprend que l’Open eBooks était utilisé de 1996 jusqu’en 2005. Par la suite, l’OEB fut remplacé par l’ePub. Ce dernier, à son tour, a passé par plusieurs formats : ePub, ePub2 et ePub3. Ici, l’auteur se concentre uniquement sur la chronologie de chacun des formats qu’il énumère.

La section suivante est nommée Particuliarités technique du format ePub. Comme l’indique son titre, on y retrouve les détails de spécifications techniques de l’ePub ainsi que ses caractéristiques. Fabrice Marcoux ne parle que de la technique. Il y explique les fichiers HTML, CSS et plusieurs autres types de documents différents qui composent l’ePub comme [^l’audio, l’image, les vidéos, les liens, etc.](s. d.). Clairement, il nous dit sur ce quoi doivent se baser les développeurs lorsqu’ils souhaitent créer une application qui serait dans la capacité de lire un fichier dans le format de l’ePub. À la fin de ce « sous-chapitre », il suggère un site, celui de l’IDPF, où il est possible de trouver les détails pour les spécifications techniques constitutives du deuxième et troisième format de l’ePub.

Les Caractéristiques générales ont pour but d’expliquer les caractéristiques générales de l’ePub. Ceux qu’abordent l’auteur sont : [^« la possibilité de pouvoir contenir tous les éléments typiques d’un document sur le web »](s. d.) et de [^« permettre d’avoir l’ensemble des éléments paratextuels propre au livre »](s. d.). Selon Fabrice Marcoux, le format ePub est considéré comme un « cousin » des sites web. C’est-à-dire que leurs structures sont considérées comme semblables. Selon sa seconde caractéristique, un livrel peut posséder plusieurs ressemblances avec un livre papier, allant de la table des matières à sa quatrième de couverture. Seulement, le livre numérique possède une fonctionnalitée que ne possède pas le livre papier : il a la possibilité d’aller au-delà de sa structure linéaire, et ainsi, posséder plusieurs autres caractéristiques que ne possède pas le livre papier.

La suite de l’article, Fonctionnalités, explique les six principales opérations de l’ePub. Tout d’abord, Marcoux nous précise qu’il est considéré comme un « texte flottant », car il est automatiquement mis en page selon la taille et les options choisies par l’écran. De plus, contrairement à un livre papier, il permet : la recherche en plein texte, la création des hyperliens, la possibilité d’associer plusieurs annotations au contenu, la configuration des fichiers comme l’ajustement des paramètres du texte à l’écran, plusieurs options pour la présentation des pages et leur manière de circulation à travers le contenu ainsi que la possibilité d’évaluer la pertinence d’un document et de le qualifier plus aisément si besoin. Toutes ces fonctionnalités sont des fonctionnalités importantes du format de l’ePub que l’on ne retrouve pas chez le livre papier.

L’article se termine avec la section Évaluation. Fabrice Marcoux a pour but de démontrer la possibilité d’amélioration du format ePub à tout moment. Il décrit l’ePub comme un format « ouvert », et selon lui, il s’agit de sa plus grande force. Pour lui, le fait qu’il soit ouvert signifie que [^les spécifications constitutives du format sont disponibles gratuitement pour tout le monde](s. d.). Ainsi, pour tous les distributeurs, éditeurs ou développeurs, il est possible de se passer sur des indications déjà données pour élaborer des logiciels qui seront capable de lire des livrels avec ce format. Fabrice Marcoux indique dans ce passage que cette ouverture encourage et permet la collaboration, mais qu’elle permet aussi d’indiquer certaines limites que possède l’ePub.

Sa « conclusion » indique, malgré tout, les quelques contraintes que possède ce format. Premièrement, les contraintes liées au langage de balisage peut rendre rigide la structure qu’on peut donné aux livrels, ce qui créer des complications. Par la suite, le fait qu’on doit comprendre les règles syntaxiques rigoureuses et qu’on doit apprendre la maîtrise de nouveaux langages peut être difficile et très coûteux à apprendre, surtout pour des éditeurs. De plus, les deux versions de l’ePub - ePub2, ePub3 - peuvent apporter une certaine confusion. Fabrice Marcoux continue en nous expliquant qu’il peut exister une sorte de résistance à adopter ce format-ci à cause des formats concurrents comme Amazon et Apple qui possèdent des appareils de lecture. Ceux-ci, grâce à leurs plateformes de distributions, ont ainsi plus de visibilité que le format d’ePub.

Critique

Mon appréciation sur ce texte est mitigée, car j’ai beaucoup aimé certains aspects alors que d’autres m’ont plus fait décrochée du texte. Premièrement, j’ai apprécié le fait qu’il passait par toutes les étapes du format ePub. Le fait que l’auteur nous décrive l’« arbre généalogique » de l’ePub, qu’il explique ses fonctionnalités et ses particularités ainsi qu’il nous fait une évaluation de ce format était très intéressant. Il s’agit d’un texte qui nous donne une description complète d’un programme qui, à la base, m’était complètement inconnue. Pour ma part, je connaissais le format ePub que par le fait qu’il s’agissait d’un format qui nous permettait de lire un livre électronique. Lorsque j’ai terminé l’article de Marcoux, j’avais découvert tous les aspects possibles de ce format. Cependant, il m’a été très difficile d’apprécier complètement cet article lors de ma première lecture. La raison venait du fait que l’auteur utilisait très souvent un langage électronique sans faire d’explication de ce langage. Par exemple, lorsqu’il a parlé des fichiers HTML et CSS, il m’a fallu cesser ma lecture pour aller faire des recherches à savoir ce qu’était exactement un fichier CSS. C’est quelque chose qui m’a quand même déçu, car ce n’est pas tout le monde qui connait ce type de langage. Malgré tout, une fois que j’ai eu la réponse à savoir ce que c’était un tel fichier, j’ai recommencé ma lecture une deuxième fois. Cette deuxième lecture a pu me permettre d’apprécier davantage l’article de Fabrice Marcoux. Au final, j’ai réellement apprécié ma lecture, car il s’agissait d’un article qui présentait complètement le format ePub. C’est le fait qu’il prend le temps de faire une introduction pour expliquer le livrel et l’ePub, mais aussi de faire plusieurs « sous-chapitre » pour expliquer pleinement chaque segment avec attention. C’est ce détail qui m’a le plus fait apprécié l’article de Fabrice Maroux.

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